Que fait le sucre ?

Les conséquences d'un taux élevé de sucre à long terme sur les organes, les hormones et les troubles de santé reliés.

ALIMENTATION

Par Alex Lange N.D.

12/15/20226 min read

D'abord, le sucre appartient à la catégorie des glucides. Il existe trois sortes de glucides :
  • les sucres simples ou monosaccharides
  • les sucres composés ou disaccharides
  • les sucres complexes ou polysaccharides

Dans la famille des sucres simples, il y a le glucose, le galactose et le fructose. Ces sucres sont constitués de 6 carbones, 12 hydrogènes et 6 oxygènes.
Dans la famille des sucres composés, les sucres doubles ou disaccharides, on trouve le saccharose, le lactose et le maltose. Les sucres composés ont besoin d’être dissociés en sucres simples avant de pouvoir être absorbés dans le sang.
Quant aux sucres complexes, qu’on identifie aux hydrates de carbone et qu’on appelle aussi des polysaccharides, ce sont l’amidon, la cellulose, le glycogène et la dextrine. De plusieurs unités de glucose que les processus digestifs doivent scinder en molécules de glucose simples.
Les féculents, ou les polysaccharides, sont souvent d'apparence non sucré, mais ils le sont davantage. Voici quelques exemples :
- Le pain et céréales, avoine, blé, seigle, orge, sarrasin, millet.
- Le riz, les pâtes alimentaires, quinoa, couscous, pois chiches, lentilles, haricots, fèves, semoule.
- Pomme de terre, patate douce, petits pois, maïs, igname, betterave.
- Pomme, banane, citrouille.

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Les OGM (Les produits alimentaires industriels), comme les céréales contiennent des glucides et entraînent généralement une augmentation rapide de la glycémie.
Une alimentation riche en glucides peut causer entre autres, une pression artérielle élevée, un surplus de poids et c'est également un précurseur de l'inflammation, de l'hyperactivité, des troubles de l'attention et cela augmente, de beaucoup, les risques de démence.
Un taux de sucre élevé augmente le taux de plusieurs hormones. À la longue, cela peut endommager le foie, le pancréas, les reins et le cerveau.

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Le glucose augmente le taux de la glycémie. Le pancréas va alors sécréter l'insuline qu'il envoie dans le sang. L'insuline va faire pénétrer le sucre dans les cellules et c'est à ce moment que la baisse d'énergie se fait sentir. Le foie convertit l’excès de sucre en graisse, qui est stocké dans le foie, et également libérée dans sang (triglycérides).
Un taux élevé de triglycérides, augmente les taux de cholestérols, augmente la tension artérielle et accumule un excès de graisse corporelle sous forme de graisse abdominale. L’obésité accélère le vieillissement du foie. En fait, le sucre accélère le vieillissement tout court. Plus vous secrétez de l’insuline, plus vous pouvez prendre du gras. L'insuline, mis à part son rôle de réguler la glycémie, elle joue également un rôle dans la signalisation cérébrale.
La conséquence d'un taux de glycémie élevé à long terme, entraîne la résistance. La résistance veut dire que le corps entend moins bien le message de l’hormone en question. Les hormones sont des messagers, des neurotransmetteurs. Un taux constant de sucre élevé dans le sang, crée la résistance aux hormones comme la résistance à l'insuline, la leptine et au cortisol. Ce qui peut entraîner le risque de diabète, d'une maladie rénale, ou autres troubles de santé.
Dans les cas de démences, on peut voir des transformations cérébrales (désorientation, confusion, incapacité à apprendre et à se souvenir). Le cerveau montre un ralentissement de l'activité synaptique. Les cellules cérébrales ont du mal à communiquer entre elles, perturbant la capacité à penser clairement et à se rappeler du chemin.
Le New England Journal of Medicine en 2013, avait démontré qu’une légère augmentation du taux de glycémie à un niveau de 105 ou 110, est associée à un risque élevé de démence. Le Dr. David Perlmutter, neurologiste, dit plutôt qu'un taux de glycémie de 92, ou plus, est trop élevé et que le taux idéal de glycémie à jeun se situe entre 70 et 85, 95 étant un maximum.
Tout comme l'alcool, le sucre dans la nourriture industrielle, plus on en consomme, plus notre corps s’y habitue et en réclame, tout comme une forte addiction à une drogue. Le cerveau active la dopamine avant même que la nourriture arrive dans la bouche. Le cerveau fini par s'adapter à une telle quantité de dopamine, qu’il s'adapte en se désensibilisant et en réduisant le nombre de récepteurs cellulaires qui reconnaissent et répondent au neurotransmetteur (dopamine). En conséquence, le cerveau des personnes qui mangent trop, réclame de plus en plus de sucre, d'alcool et de matières grasses pour atteindre le seuil de plaisir qu’elles atteignaient auparavant avec de plus petites quantités de ces aliments. Ces personnes risquent de continuer à trop manger, de façon à retrouver, ou à maintenir un sentiment de bien-être. D'ailleurs, les OGM n'ont pas que les glucides qui sont problématiques, mais aussi des protéines (non naturelles) qui sont problématiques pour l'organisme.
Pensez aussi aux sucres complexes comme l'amidon dans les haricots, les pois, la farine, les pommes de terre, les betteraves (disaccharide), le maïs, les lentilles, les pâtes, le pain, etc. Ces substances ont également très souvent du gluten, qui affecte le système immunitaire et favorisent l’inflammation et l’auto-immunité. Le stress oxydatif et une dysfonction des mitochondries, cela joue un rôle dans l'apparition précoce de pratiquement toutes les maladies chroniques et le vieillissement.
Oui, comme une drogue, nous devons alors briser un cycle d'addiction. Cela signifie de ne pas faire entrer de malbouffe chez vous et même, si nécessaire, d’éviter les lieux qui en vendent. La bonne nouvelle, c’est que moins vous mangez de sucre, et plus vite vos envies cesseront. Cela impacte alors le poids et la glycémie, de même que l'énergie et la condition physique.
En règle générale, si vous avez une alimentation riche en glucides et que vous réduisez soudainement vos apports de glucides, votre taux de cholestérol sanguin s'améliore. Généralement, le taux de triglycérides diminue.

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Éviter le sucre et vous évitez ceci :

  • L'inflammation
  • les allergies.
  • Troubles de la peau, psoriasis, rosacée,
  • La Goutte.
  • hémorroïdes.
  • Les ulcères.
  • Les faiblesses immunitaires (les rhumes et la grippe).
  • Les risques de cancers, les polypes.
  • le diabète,
  • les troubles cardiovasculaires.
  • La démence comme l'Alzheimer, l'anxiété, stress, dépression, épuisement, irritabilité, trouble de la mémoire, troubles bipolaires.
  • Les troubles du sommeil.
  • Le cholestérol.
  • La prise de poids, la cellulite, l'obésité.
  • Les troubles digestifs, brûlures d'estomac, Calculs biliaires.
  • Les Cataractes.
  • Cirrhose du foie.
  • Épilepsie.
  • Les troubles hépatiques.
  • Troubles de la thyroïde
  • Troubles hormonaux.
  • Les migraines.
  • Syndrome prémenstruel
  • etc.

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Quelques conseils :

  • Éviter au maximum les aliments transformés qui contiennent beaucoup de sucres ajoutés cachés.
  • Éviter de consommer plus de 25 grammes de fructose par jour.
  • Si vous êtes déjà résistant, que vous êtes diabétique, en surpoids, ou avec un problème cardiaque, évitez plus de 15 grammes de fructose par jour.
  • Pratiquez une activité physique. Cela réduit le taux d'insuline. Le glucose sera métabolisé comme carburant.
  • Augmentez la consommation de bonnes graisses en diminuant les glucides et fructoses.
  • Augmentez vos apports d'acides gras oméga-3.
  • Adopter les aliments fermentés et probiotiques.
  • Évitez les gras trans et réduire les gras animal.
  • Pratiquez le jeûne intermittent. Le jeûne augmente également le taux de cétones qui est la source de carburant idéale.
  • Manger plus lentement en mastiquant davantage.
  • Pensez à prendre l'astaxanthine pour protéger le cerveau.
  • Pensez à prendre des suppléments en demandant à votre naturopathe lesquels seraient bénéfiques pour votre situation.

La cétose nutritionnelle, qui encourage la consommation d'aliments très riches en graisses saines de haute qualité tout en limitant significativement la quantité nette de glucides, stimule la fonction mitochondriale. Une fonction mitochondriale saine permet de brûler les graisses de manière très efficace, car il s'agit d'un carburant beaucoup plus idéal que le sucre.

Pour plus de détails concernant votre situation personnelle, prenez rendez-vous avec un naturopathe N.D.

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Sources :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22801434/
https://sugarscience.ucsf.edu/hidden-in-plain-sight/
https://sugarscience.ucsf.edu/too-much-can-make-us-sick/#.VKGheUAIAug
https://sugarscience.ucsf.edu/the-growing-concern-of-overconsumption.html
https://french.mercola.com/sites/articles/archive/2016/09/13/sucre-detruit-foie-cerveau.aspx?v=1662249278
https://www.scientificamerican.com/article/how-sugar-and-fat-trick-the-brain-into-wanting-more-food/
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1215740
https://diabetesjournals.org/care/article/39/2/300/37175/Type-2-Diabetes-as-a-Risk-Factor-for-Dementia-in
https://n.neurology.org/content/81/20/1746
https://www.ajkd.org/article/S0272-6386%2815%2901389-X/fulltext
https://www.reuters.com/article/us-health-prediabetes-kidneys-idUSKBN0UC1HW20151230
https://archive.nytimes.com/well.blogs.nytimes.com/2014/11/12/website-explores-sugars-effects-on-health/?partner=rss&emc=rss&_r=1&mtrref=undefined&gwh=8234966E7E2E6243827929A7BF5651ED&gwt=pay&assetType=PAYWALL
https://health.usnews.com/health-news/health-wellness/articles/2015-12-30/type-2-diabetes-increases-dementia-risk
https://naturopathie.org/