La tristesse - La Peine

La tristesse. L'émotion qui demande l'écoute, le soutient, le réconfort.

ÉMOTIONS

Par Alex Lange N.D.

2/24/20235 min read

La tristesse - La peine.
Émotions en basse énergie, proche du gèle. À ce niveau, nous n'avons pas beaucoup de force vitale, juste assez pour laisser couler le trop pleins. sensations physiologiques : Lourdeur, pressions dans les poumons et le coeur. Gorge serrée, tremblements de la mâchoire, respiration superficielle et saccadée. Impossibilité de parler, irritations et larmes dans les yeux, épuisement et soupirements.
Émotions subjacentes : abattu, accablé, blesser, chagrin, déçu, désespéré, désolé, débordé, démolie, vidé d'énergie, le dégoût est à bout, la colère ne passe pas (découragé) écroulement et burn out.
Être occupé, en fuite et avaler sa peine, ne fait pas le nettoyage. Ces pressions s'accumulent et vont affecter à plusieurs niveaux comme par exemple : Le sentiment d'être seul, la déception, la perte qui n'est pas auto-consolé, va se projeter à travers des événements qui ramènent à l'état de déception, de peine, etc. Dans le but de nous indiquer l'émotion que l'on a étouffé au plus profond de nous et qui demande notre attention et notre réconfort.
Elle se manifeste également dans le corps sous forme de maux comme exemple : Mucus, toux, écoulements, irritations aux poumons, au coeur, à la gorge, aux yeux, aux os, etc. Voir si nous pouvons aussi atteindre l'émotion de la colère et voir si certains changements doivent être fait. Ou, si nous retournons en distractions, en fuite... L'idée est d'avoir l'énergie vitale et les fréquences suffisantes pour retrouver l'intérêt d'un accomplissement, ce qui nous amène dans les émotions plus élevée.
Pourquoi : Issues des croyances et des sentiments : D'abandon, sans aide, impuissances, de soumissions, d'injustices, d'être insignifiants, d'insécurité, de regret. De se sentir inférieur, pas assez. Un sentiment d'être seul, de ne plus avoir de force et d'avoir abandonné. La colère ne passe pas et elle est écrasée et non considérée. Je n'arrive pas à obtenir mes besoins. J'ai le sentiment de ne pas être considéré, de ne pas être entendu et de ne pas recevoir d'empathie, de compassion et l'aide humaine que j'ai besoin pour atteindre mes besoins fondamentaux. On rit même de moi, il n'y a pas de justice. Je m'écroule en gèle, ou en tristesse, quand mon énergie le permet. Au fond de moi, j'ai des attentes et je ne peux pas exprimer mon idéal et atteindre ces attentes. J'accorde tellement d'importance à ces attentes et à ces attachements que j'ai et qui viennent des autres, que je m’oublie et je m'épuise complétement. J'ai l'impression d'avoir échoué. J'ai peut-être perdu patience à vouloir à tout prix changer une, ou plusieurs choses en moi qui ne devait pas changer.
Je prend conscience de ces exigences. Les attentes exigeantes mènent des sentiments de déception qui peut nous plonger en songerie, en ennui, voir en dégoût. Souvent, on compense avec la distraction (la fuite). Ce sentiment de déception est causé par les attentes. Celle-ci, ont été fixées pour combler le manque d'amour, l'abandon, la perte, la fin, la séparation, le deuil. 'Ça me déchire le coeur, ça vient me chercher, ça me transperce et je ne peux plus tenir. Ce que je vis est trop grand pour ma capacité et la seule chose que je peux faire est de laisser le trop pleins couler et peut-être même de m'écrouler' quand je n'ai plus d'énergie. Pour ne pas sentir ces sentiments, on repousse avec la fuite tous les vides, en le comblant de n'importe quoi à l'extérieur. Nourritures, personnes, animaux, travail, spectacles, voyages, télé, sexe, alcool, etc. également, Fuir ma peur de l'échec, en évitant de sortir de ma zone de confort, ou éviter toutes autres possibilités de sentir que je peux perdre, afin d'éviter la déception.
Pourquoi la peine est incessante : Je n'ai pas trouvé le réconfort. Je n'arrive pas à demander et à recevoir l'aide nécessaire pour me diriger vers un changement, voir un accomplissement. Je choisis tout, sauf moi-même pour comblé le vide. Je m'abandonne en cherchant ailleurs des personnes, des lieux, ou des choses pour me réconforter, trouvant au final, quand même un sentiment de déception, l'isolement, la perte, la séparation, le deuil, le dégoût, la peine, le gèle, la fuite. Je cherche constamment le réconfort, comme un papa, une maman, des enfants, chez tout le monde, même avec les animaux et les choses. Ces blessures sont très profondes et peuvent être lourdes, car on impose nos attentes (fixées pour combler le grand manque). Ceci cause lourdeur sur notre entourage et cause souvent la séparation. (Encore la perte et déception).
Solutions : Cesser de vouloir plaire à tout le monde. Tout comme la colère, j’apprends à demander de l'aide et à communiquer mon état. Un entourage qui accueil ces émotions, un écoute est bénéfiques. Nous pouvons ressentir du réconfort avec des gens qui nous considère et qui nous aide.
Nous réconforter à la base, nous-même. Nous offrir notre propre écoute sur nos émotions liées aux vieilles blessures, en prendre conscience. Se permettre de vivre sa peine, de se donner le réconfort, se consoler, prendre le temps que ça prendra... Apprendre à se prendre dans ses propres bras. En nous laissant vivre nos émotions, sans y résister, nous relâchons la vieille énergie. Ces relâchements peuvent être douloureux, mais on en sort grandit et nous allons vraiment à un chapitre suivant, lorsqu'on ne fuit pas et ne résiste pas à nos émotions. Un jour, je décide de ne plus embarquer et ne plus en rajouter. Je garde seulement les leçons des enseignements bénéfiques qui en découlent, pour moi et pour les autres. Je vois, je comprend, Je pardonne la vieille histoire et j'avance en écoutant mon coeur, ma respiration et mes émotions. Je m'offre ce que j'ai besoin avec bienveillance à chaque pas. J'ose faire ce qui doit être fait dans mon coeur. Une fois satisfait, je me dis merci. Je vis avec gratitude, même envers les 'petites' choses, ou personnes qu'on ne considérait plus vraiment. Je me satisfaits avec douceur et bienveillance.
Je peux aussi le faire avec les autres. Exemple : J'avais oublié de valoriser, de dire merci à ce que je considérais 'acquis'. Je cultive ma présence, je prend soin de tout ce qui me touche, toujours en me regardant et en m'écoutant d'abord. J’apprends à m'intéresser aux choses, aux personnes à l'extérieur, sans attentes. Comme j'aurais aimé recevoir. Demander pardon, comment ça va, pratiquer à écouter, s'intéresser aux détails. Suivre l'intérêt et se joindre à un accomplissement en équipe. Le plus important, on relâche les attentes critiques envers nous-mêmes et envers les autres. (Douceur et attention). Suivre l’intérêt menant à la véritable gratitude, si on ne la trouve plus, retourner aux plus petites attentions, choses, ou personnes prises pour acquises. Avec douceur je vais vérifier leur états et je n'impose plus mes états et mes attentes. Savoir que je fais de mon mieux mon accomplissement. Je retrouve des émotions élevées et mon pouvoir dans l'action. Comme la joie, l'admiration, l’intérêt...
Merci.