La Peur : Gardienne de l'État Dépressif.

Le voile de la peur, source d'anxiété et de dépression, est un sujet qu'il est crucial d'examiner sans l'éviter. Plongeons dans l'énergie de la peur et ses implications sur notre bien-être mental et physique.

LES RELATIONS INTERPERSONNELLESÉMOTIONS

Par Alex Lange N.D.

11/9/20236 min read

Le voile de la peur, source d'anxiété et de dépression, est un sujet qu'il est crucial d'examiner sans l'éviter. Plongeons dans l'énergie de la peur et ses implications sur notre bien-être mental et physique. Je recommande de lire l'article : Briser le Cycle de la Dépression et sa Contagion. Ainsi que l'article : La Peur.

La peur, en aveuglant sur d'autres réalités, peut sembler rassurante pour beaucoup. Pourtant, elle alimente la dépression et l'anxiété. Ces états peuvent affecter notre système nerveux, notre digestion, notre sommeil, et même provoquer des maladies mentales et physiques graves si elles ne sont pas traitées (non éclairées).

La peur, émanant d'un sentiment de manque, entrave notre chemin vers la vérité et l'évolution. Elle paralyse et nécessite de la clarté pour avancer.

Souvent, les racines de la dépression trouvent leur source dans nos peurs, bloquant toute action ou prise de décision. La peur est l'émotion qui requiert de la clarté pour sortir de sa cage, de la petite boîte, de la petite routine, médiocre, que l'on croit, à tord, être la vie normal, réaliste.

Quand nous nous questionnons sur notre inaction, le plus souvent, c'est la peur qui nous retient : "Parce que j'ai peur de ... donc je m'abstiens." Cette mentalité maintient un état dépressif en nous empêchant de vivre, de créer, d'évoluer, tout en justifiant des craintes qui, la plupart du temps, ne sont que des illusions.

Il est donc crucial de reconnaître et d'affronter nos peurs pour prendre des décisions plus éclairées. Même si nous aspirons au progrès, une peur non résolue agit comme un frein, entravant toute avancée.

Souvent, les gens déclarent "Je ne le sens pas…" sans se rendre compte que c'est en fait la peur qui les empêche d'agir.

Beaucoup passent une grande partie de leur vie à parler de la peur, alimentant ainsi cette énergie.

Ces conversations se concentrent sur la peur, créant une paralysie de l'action et bloquant la créativité et l'épanouissement. Par exemple, parler des nouvelles, de l'inflation, des salaires, des coûts de la vie, des conflits, des échecs, des promesses non tenues, des guerres, de nos systèmes défaillants et exprimer nos craintes sur l'avenir, de comment on ne peut rien faire et comment les gens sont méchants, etc. Ou, dans une tentative d'être plus positifs, parler des divertissements et de nos évasions préférés. Ces conversations se concentrent sur la peur et les échappatoires, tout cela nous maintient dans un état de passivité.

Il est crucial de reconnaître que la peur peut entraver notre créativité, générant des illusions, des distractions, des échappatoires, des perspectives limitées, un sentiment d'impuissance et de soumission. Cette soumission se manifeste lorsque nos peurs nous figent, nous empêchant de créer. Nous manquons d'adaptabilité, n'osant pas solliciter de l'aide ou collaborer. Au lieu de cela, nous restons isolés, englués dans nos distractions et nos zones de confort, attendant la prochaine source de distraction.

Cela peut être frustrant, décourageant (dépression) pour ceux qui veulent sortir, innover, briser la monotonie et ouvrir de nouvelles perspectives. Malheureusement, rester avec cet entourage, force à entrer dans la résonnance de la peur, car il n'y a pas d'autres issues avec eux. La peur domine et la fermeture est solide, ancré et figé. La peur est intégré dans la fondation de ces personnes, jusqu'à ce qu'elles décident de lever le voile, par leur volonté. Alors si nous restons avec eux, dans leurs résonnements, nous restons figé et nous ne pourrons pas créer en synergie, hors de la petite boîte. Ceci alimente et maintient un état dépressif qui est relié à l'économie, aux faillites, aux fermetures, aux limites et contraintes chez les citoyens. En d'autres termes, lorsque l'on se trouve dans un état dépressif, les opportunités se trouvent grandement restreintes...

Lorsqu'on s'éloigne de ce raisonnement (la résonnance de la peur), on est souvent exclu car on n'est pas sur la même longueur d'onde.

Dans un environnement où la peur domine, il devient ardu de se libérer de cet état dépressif. Le cerveau, face à cette pression, cherche des échappatoires en niant la peur et la dépression, les considérant comme une part normale de la vie, et décidant de ne rien y faire. Il trouve du réconfort dans des stimulations rapides comme les friandises, sources de dopamine rapide. Rompre avec cette programmation nécessite de conditionner son cerveau à sortir de ces dépendances, en lui montrant le pourquoi et comment changer. Cela implique une réorientation constante vers des objectifs spécifiques.

Si la personne est en dépression profonde et très engourdis, elle n'aura plus les idées claires. les activités du lobe frontal, telles que la génération d'idées, l'expression des émotions et la créativité, sont inhibées. En revanche, les réponses liées à la peur, la lutte, la fuite ou l'immobilisation deviennent prédominantes. Les efforts pour contrôler et dominer, c'est des réponses de lutte pour tenter de calmer des peurs non résolues. (Des réponses à la peurs). Une autre forme de réponse à la peur très populaire est de se refermer dans sa bulle et mettre nos lunettes roses. Il s'agit d'une réponse de fuite et non d'épanouissement.

Nous avons vraiment tous le choix, mais on ne peut pas forcer les autres à choisir. En laissant la peur dominer, elle régit le monde. En la niant et la banalisant, cela nous éloigne de la prise de conscience et de nos responsabilités, nous poussant vers des solutions rapides qui procurent de la dopamine instantanée. La peur tend la main de la facilité, mais c'est encore un piège.

Ces fausses joies comblent juste assez pour oublier ce qui doit être fait. Ce qui doit être fait, demande de la créativité, du travaille en synergie, de l'ouverture, de la réflexion, apprendre, changer, intégrer, refaire, planifier, organiser, gérer, etc.

Dans la résonnance de la peur, on ne fait pas de véritables efforts hors de la boîte, une boîte qui se rétrécie au file des décennies et qui laisse que très peu de possibilité, voir que des possibilités médiocres. L'illusion de peur est en inflation pour poursuivre.

Par exemple, à une époque, les gens redoutaient d'acheter une maison à 100 000 dollars. Aujourd'hui, pour maintenir cette peur, le même bien immobilier est proposé à 1 000 000 de dollars. Ce chiffre effarant perpétue la peur de l'achat, incitant à une réticence à investir. Pourtant, à l'époque où la maison était accessible à 100 000 dollars, la peur persistait. Si seulement on avait su que le prix serait si élevé... L'illusion de la peur suit une courbe inflationniste. Aujourd'hui, à 1 000 000 de dollars, l'illusion de la peur semble suffisante pour continuer à faire figer. Bref, l'excuse de la peur semble toujours bonne pour ne pas agir et ça toujours été le cas...

Afin de suivre la voie de l'épanouissement, il est primordial de rompre avec ces anciens schémas. Plutôt que de se perdre dans des discussions incessantes sur nos craintes, envisageons des sessions de dialogue axées sur des projets novateurs, créatifs et ambitieux. Cela nous permettra d'élargir nos perspectives au-delà des frontières étroites. Cette approche requiert une grande discipline, une implication active, une acquisition de compétences en planification, gestion et organisation efficace. Il s'agit de cultiver notre confiance, notre assurance, notre courage, notre foi et notre détermination, tout en maintenant un esprit serein, calme et sécurisé. En somme, cela exige de nous des démarches qui ne relèvent pas de nos habitudes, sortant ainsi de notre zone de confort habituelle...

Le chemin de la facilité nous mène vers une voie de peur. Le chemin de l'épanouissement, tant qu'à lui, c'est le processus de croissance, de développement et de réalisation de son plein potentiel, tant sur le plan personnel que professionnel. Cela englobe le bien-être, l'épanouissement personnel, la satisfaction et le développement harmonieux dans tous les aspects de la vie.

Je vous présente deux variantes créatives pour illustrer comment nos choix de résonance influencent notre création : l'une émanant de la peur et l'autre de l'épanouissement.

L'épanouissement : La création de projets orientés vers la co-régulation organique, la promotion d'attitudes positives et d'une estime de soi élevée contribuerait à un monde sécurisé, naturel, chaleureux et attentif. Ceci implique de créer un environnement organique et harmonieux, où chacun est accueilli chaleureusement et respecté pour sa nature humaine. Accueillir toutes ses émotions humaines et ses différences (Ils méritent Amour et respect).

En revanche, la peur : Création de la division et de l'isolement, dans un environnement dépourvu de cette harmonie organique, se retrouver dans une situation stérile, froide et dépourvue de chaleur et de compassion humaine est comparable à une expérience robotique, loin de toute émotion humaine.

Pour rompre le cercle de la peur, cela requiert de la clarté, de l'ouverture d'esprit, de la réflexion, du changement, de l'intégration et de l'action. Pour évoluer, il est crucial de se libérer de la peur qui entrave la paralysie et engendre la dépression. La clé réside dans la compréhension de la fréquence à laquelle nous nous accordons dans ce que nous considérons comme l'état ordinaire, ou 'normal' de la vie.

Il est temps de briser ces illusions de peur, de chercher des solutions réelles et de créer un monde où l'innovation et la créativité sont enfin encouragées, où la peur n'est plus le maître. Un réelle défi à surmonter pour évoluer vers une meilleure version de nous-mêmes.