Face à la Mort, une Réflexion Profonde sur la Vie et l'Existence.
Voir la mort pour ce qu'elle est... le changement ultime.
LES RELATIONS INTERPERSONNELLESÉMOTIONS
Face à la Mort, une Réflexion Profonde sur la Vie et l'Existence.
Les gens qui se suicident croient que c'est impossible expliquer ce qu'ils ressentent à ce monde et ne peuvent pas se faire entendre. Pourtant, il y a une réalité inédite qu'on devrait exprimer.
Certainement, ce n'est pas la perception de la majorité qui se trouve bien dans cette réalité. Cependant, êtes-vous en mesure d'écouter le point de vue des autres et de permettre aux gens de s'exprimer librement sur ce qu'ils ressentent ? Depuis toujours, la réponse semble être non, nous ne sommes pas capable d'entendre... On exige plutôt de penser autrement, de faire semblant et de l'accepter, sans ne rien changer.
Cette déconnexion, cette fermeture, ce grand contrôle, peut facilement porter les gens à commettre un suicide.
Il est important d'ouvrir à écouter et à comprendre que peu importe la véracité des faits, ce qui compte, c'est la perception de l'autre. C'est sa vérité et c'est pourquoi il passe à l'acte, donc, pourquoi nier son point de vue et sa réalité ? Est-ce pour toujours avoir raison et qu'il ne se sent pas rejoint encore ?
C'est pour cela que les gens restent silencieux, ils ne se sentent pas rejoint.
Des vies vécues dans le silence, ignorées parce que l'on préfère ne pas les entendre. Le texte qui suit pourrait faire pratiquer à écouter d'autres points de vue sans les combattre, sans jugement. :
Ils n'ont pas pu sortir et ils sont enfermés. Les aspirations à une vie plus épanouissante leur ont échappé, créant une réalité douloureuse. Enfermée et marquée par une monotonie glaçante, cette existence semble dépourvue de sens, de moyens, de possibilités, de vérité et de bienveillance authentique. Une vie qui renonce à concrétiser ses rêves, s'efforçant simplement d'accomplir les tâches et responsabilités.
Aux côtés de leurs semblables, ils ont été là, pendant cinquante ans, mais constater à quel point leur valeur semble nulle à leurs yeux, et l'absence totale d'amour en eux est déconcertante. C'est cela qui les entoure, une réalité où l'indifférence et la malveillance règnent en maîtres. Laisser les autres sombrer seuls dans la souffrance. C'est la réalité pour plusieurs...
Leur contrat les oblige à travailler à la "shop" tous les jours, jusqu'à 65 ans, puis à se rendre à l'hôpital pour mourir. Les autres, immergés dans leurs millions d'illusions, proposent des actions et des pensées.
Nous n'avons clairement pas les mêmes objectifs... L'un cherche la vérité en face, tandis que l'autre ajoute dix illusions par-dessus...
Croyez-vous vraiment que ce monde va leur manquer ?
En affirmant cela, je me libère de toute résistance, écartant ainsi la souffrance associée à la notion de la mort.
Je me détache de cette vie, car pourquoi se battre, résister et souffrir d'avantage ? Qu'est-ce que cela vaut ?
En méditant sur cela, je me demande : Est-ce que la mort est une libération de la déconnexion de l'Être ?
Pourtant la vie...
Un des principaux desseins de la vie est l'expansion, loin d'être une compétition pour l'ego le plus chargé et surdimensionné au monde, comme c'est malheureusement souvent le cas et nourrit dans notre réalité actuelle.
Il ne s'agit pas non plus de se résigner à accepter passivement les circonstances, ce qui est l'antithèse même de l'expansion.
Le constat amer de notre réalité actuelle réside dans l'acharnement à entraver l'épanouissement des autres, une triste tentative de contourner nos propres dysfonctions...
Priver quelqu'un de son épanouissement, voire provoquer sa mort, (suicide) semble être devenu le seul moyen de remettre en question notre propre existence ?
Cependant, cette approche est regrettable, car la vie, en vérité, devrait être inestimable, pleine de valeur, et son expansion devrait être notre objectif ultime...
Quel est le souhait pour notre prochain ?
Son bonheur conformément à nos attentes et qu'il travail et qu'il fasse ce que je souhaite qu'il fasse ?
Ou plutôt sa liberté, son épanouissement, exprimant pleinement son potentiel et la joie de vivre de son expansion ? Est-ce que je le soutien dans son expansion ?
La vie a des plans, alors si on l'empêche de faire ces plans, qu'on n'y voit pas sa valeur, qu'on ne le laisse pas LIBRE et qu'on abuse à la place, est-ce qu'on mérites vraiment la vie ??
Pourtant la mort...
La mort ressemble étrangement à un rêve. Vous fermez une réalité pour l'ouvrir à la suivante. Il est important de se rappeler que dans un rêve, vous êtes profondément investi dans ce qui se déroule, comme si c'était la seule réalité. Puis, vous vous réveillez soudain et cela n'a pas autant d'importance, car la vérité de vous-même est tellement différente, plus vaste et plus significative. La mort, avant tout, représente une transition, un changement radical de perspective.
Ainsi, lorsque la mort frappe à nos portes, elle devient un appel à revisiter nos vies. À interroger profondément notre existence et la nature même de la vie. Affronter la mort offre le précieux don de réévaluer notre vie, nous incitant à la vivre de manière plus riche, significative, et authentique.
La mort à notre porte, peut nous faire questionner sur notre folie de la quête de l'Avoir. Parce que cela a peu de véritable sens. Avoir plus que l'autre semble être le but de l'égo, mais la vérité est qu'on s'en balance royalement, surtout lorsque face à la mort.
Peut-être que nous devons ouvrir les yeux sur notre quête de l'Être, plutôt que courir à la quête de l'Avoir.
Peut-être que l'Être, aimerait qu'on voit la vie comme si nous étions 1, plutôt que voir tous individuellement et être de plus en plus déconnectés. La réponse, nous pourrions le savoir si nous suivions la quête de l'Être et non celle de l'Avoir.
(Personnellement, de plus en plus, je perçois l'autre comme un reflet de moi-même. Ainsi, je me demande : de quoi ce reflet a-t-il besoin ? En résumé, l'investissement n'est pas le même lorsque j'inclus l'autre, avec autant de préoccupation que si cette situation me concernait directement, comme une extension de ma propre personne).
Des questions essentielles s'imposent :
Est-ce que je fais la bonne chose au bon moment ?
Est-ce qu'il y a quelque chose que j'aurais voulu créer pendant la vie ?
Comment percevrai-je l'utilisation de mon temps sur terre lorsque tout sera terminé ?
Suis-je réellement en train de vivre ?
Qu'est-ce que vivre signifie vraiment pour moi ?
C'était quoi que j'attendais pendant autant de temps ?
À partir d'aujourd'hui, ai-je l'intention de vivre pleinement ?
Pour l'Être, ou pour l'avoir ? Ce sera quoi l'important ?
Choisirai-je de vivre comme si chaque instant comptait ?
Comment puis-je tirer le meilleur parti de mon temps ici sur terre ?
Est-ce que je vis pleinement ma vie et mes rêves ?
Est-ce que j'aurais aidé d'avantage les autres ?
Et sachant maintenant, qu'ils étaient eux aussi reliés et que le futur dépend d'eux ? Est-ce que j'aurait changer ?
Est-ce que je vais rester silencieux ?
Si vous éliminiez la peur de la mort et adoptiez une perspective plus profonde sur la vie, quelles décisions audacieuses ou actions entreprendriez-vous ?
Si vous deviez vous réincarner, auriez-vous aimé changer quelque chose dans ce monde qui va vous accueillir de nouveau ?
Contrairement à l'opinion populaire, penser à la vie dans le contexte de la mort incite à des choix radicalement différents, à vivre pleinement et courageusement. Il est crucial de ne pas invalider notre expérience de vie physique et nos perceptions avec une conscience dimensionnelle supérieure, car l'un n'annule pas l'autre.
Voir la mort pour ce qu'elle est... le changement ultime.
Cette prise de conscience, je l'espère sincèrement, guidera chacun vers une vie plus riche, plus significative et plus joyeuse. Car avant la mort, c'est dans la vie que réside la véritable expansion et il y a beaucoup d'expensions à faire pendant la vie.