Dépendance affective syndrome de l'abandon.

Je suis fréquemment témoin de ces troubles de comportement, ce qui m'a incité à approfondir ma compréhension et à rédiger à ce sujet. Par exemple, j'observe fréquemment des manifestations d'anxiété et de lutte chez certaines personnes. Elles semblent engagées dans un combat constant, trouvant toutes sortes de justifications pour ne pas améliorer leur santé. Au plus profond de leur subconscient, le désir d'être réconfortées et pris en charge est tellement puissant qu'elles préfèrent demeurer malades. Malheureusement, cette prise de conscience est souvent absente, sinon la plupart d'entre elles chercheraient à remédier à leur situation.

Tout cela m'a poussé à me poser la question suivante : pourquoi en est-il ainsi ?

Cela s'apparente à une réponse aux troubles liés à la dépendance émotionnelle.

La dépendance émotionnelle est un problème complexe et souvent douloureux qui affecte de nombreuses personnes dans leurs relations personnelles. Elle est étroitement liée à la peur, souvent inconsciente, de l'abandon. Elle est également liée à d'autres formes de dépendances, telles que la dépendance affective et émotionnelle, ainsi qu'à diverses dépendances toxiques.

Elle peut être associée aux syndromes de l'abandon, engendrant des réactions différentes d'une personne à l'autre.

La peur de l’abandon peut être comparée à une phobie et être reliée à une forme de dépendance affective.

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Comment souvent elle est perçue :

Il existe un fort refus à voir, à reconnaître, à affronter et à admettre ces émotions. Une obstination et entêtement solide à prétendre qu'il n'y a rien d'émotionnellement perturbant. Souvent, ces individus se placent dans une position où ils prétendent être au-dessus de tout cela, insistant sur le fait que tout est parfaitement normal. Malheureusement, cette affirmation est loin d'être la réalité.

Dans de nombreux cas, ces personnes souffrent de syndromes d'abandon, mais elles peinent à les identifier par elles-mêmes, à moins de recevoir une assistance sérieuse.

Ces individus ont souvent du mal à percevoir leur propre responsabilité dans le contexte de l'abandon. Leurs comportements peuvent être marqués par l'obsession, la jalousie, le drame, le contrôle, etc. Ce qui peut potentiellement mettre fin à une relation, ou causer beaucoup de lourdeurs à l'entourage. Souvent, la personne attribuera la fin de la relation au fait qu'elle se pense intrinsèquement incapable d'être aimée et qu'elle est destinée à être constamment abandonnée par les autres. Elle considère cela comme une fatalité de la vie. (Ne cherchant pas plus loin pour de l'amélioration possible).

Ils ne réalisent pas que leur vie, ainsi que celle de leur entourage, est étroitement liée à leur subconscient. Tant qu'ils ne prennent pas conscience de leurs blessures émotionnelles, les relations demeureront complexes et tendues.

La peur de l'abandon ne se limite pas aux relations amoureuses, mais elle peut également affecter toutes sortes de relations, que ce soit au travail, en famille ou avec des amis.

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Distinction de l'Amour et de la dépendance affective. :

Dans l'amour, nous sommes tous naturellement dépendants à l'être aimé. Cependant, au-delà d'un certain seuil, cette dépendance peut devenir pathologique. La dépendance affective se manifeste par un besoin de l'autre pour vivre, pour exister. (Et exercer un contrôle sur son environnement).

La distinction essentielle réside dans la nature de ce lien. Lorsque nous sommes véritablement amoureux, nous choisissons d'être avec une personne parce que nous l'aimons, non pas parce que nous dépendons d'elle pour notre existence.

La dépendance émotionnelle représente un besoin qui évolue au fil du temps pour devenir une charge lourde et douloureuse pour soi-même, et une situation difficile à vivre pour les autres (c'est probablement le point le plus important à retenir). Une dépendance affective devient problématique dès lors qu'elle engendre de la souffrance, que ce soit pour la personne elle-même ou pour ceux qui l'entourent.

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Comment tout cela se met en place. :

Chaque individu développe ses propres mécanismes de réponse, que l'on peut considérer comme des masques émotionnels, en fonction de ses modèles d'attachement. Que cela soit conscient ou non, ces modèles sont façonnés par les schémas comportementaux, relationnels et affectifs transmis par les parents, et ils reflètent la nature de leur propre relation. En conséquence, les individus traiteront à la fois eux-mêmes et les autres en accord avec ces modèles d'attachement auxquels ils ont été exposés. Il est important de noter que ces modèles peuvent évoluer lorsque la personne en prend conscience et entreprend des actions pour les modifier.

Ainsi, en cas de difficulté, pendant l'enfance, par exemple, une séparation ou de la négligence, ces modèles vont conduire à l'insécurité, à une faible estime de soi, à la dépendance et à la crainte de l'abandon.

Comme dit, La peur d'être abandonné par l'autre peut donner lieu à des scénarios complexes, tant sur le plan personnel que dans les relations avec autrui, créant ainsi des situations difficiles à vivre pour l'individu lui-même et pour les personnes qui l'entourent.

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Voici une liste de différents modèles de comportement liés à la peur de l'abandon :

Le Sensible au Rejet : Ces individus ont tendance à ne pas se sentir dignes d'être aimés, ce qui limite leur capacité à accepter l'amour. Cette peur affecte négativement leur confiance en eux et leur estime de soi.

Le contrôlant manipulateur : Ces personnes deviennent jalouses et possessives, cherchant constamment à surveiller les activités de leur partenaire lorsqu'il est éloigné. Ils peuvent développer des comportements de contrôle excessifs dans leurs relations pour s'assurer que les autres ne les abandonneront pas. Cela peut inclure le contrôle des activités de l'autre personne, des messages ou même de l'accès à des amis et à la famille. Ses comportements peuvent créer un sentiment d'étouffement dans la relation. Certaines personnes peuvent adopter des comportements de manipulation pour influencer les autres et les maintenir à leurs côtés.

Le menteur chronique : Le mensonge chronique est souvent lié au trouble de l'attachement et à la peur de l'abandon. Les personnes qui mentent de façon compulsive peuvent utiliser le mensonge comme mécanisme de défense pour protéger leurs relations ou éviter le rejet. La faible estime de soi peut également jouer un rôle, car le mensonge peut être utilisé pour gagner l'approbation des autres ou améliorer l'image de soi.

L'Insécure : Ils craignent de perdre leur partenaire, ce qui les pousse souvent vers des relations émotionnellement dépendantes et addictives. Ils vivent dans la peur constante de l'abandon, ce qui entrave leur capacité à établir une confiance durable avec d'autres. Il ne prend pas l'initiative et il n'ose pas s'exprimer ou demander, il peut le faire d'une manière détournée. Il va rapidement opter pour l'apparence, camoufler à la place de vraiment prendre soins. Il peut également prendre le schéma du ruminant et avoir tendance à ruminer de manière excessive sur les détails de leurs relations passées et à craindre constamment que les mêmes schémas se répètent.

L'Anxieux : En cas de séparation ou d'abandon, ils ressentent une anxiété intense. Ils ont tendance à rester dans des relations toxiques pour éviter l'abandon. La situation peut devenir vraiment très toxique et la personne ne bougera pas. (Ce qui génère l'anxiété davantage).

Le pot de colle : Toujours après les autres. Il est trop présent, trop demandant et devient fatiguant pour les autres. Leur entourage a souvent l'impression d'avoir toujours des comptes à leur rendre. Ils prennent toutes portes possibles pour s'incruster. Ils peuvent gratter, faire du bruit, appeler pour rien, etc. Malheureusement, ils se font souvent rejeter à cause de leurs besoins excessifs. Le trouble doit être pris en charge afin d'ajuster leur présence pour qu'elle soit positive, dans le travail d'équipe, au lieu de juste essayer de s'accrocher. La plupart, ne veulent pas reconnaitre ces troubles, alors ces personnes ont besoin qu'on leur impose des limites. Ils vont vivre le rejet et ne savent pas pourquoi et d'où cela provient. Souvent, ils vont tout simplement trouver des excuses sur les circonstances extérieures sans se responsabiliser (regarder leur comportement).

Le Malade Chronique : Ces individus souffrent de douleurs physiques et émotionnelles. Le manque d'initiative et de remettre son pouvoir aux autres est souvent accompagné de frustration, d'insatisfaction, de découragement et de dépression. Ils préfèrent parfois rester malades pour recevoir de la compassion et des soins. Elle s'attend à ce que les autres devinent ce dont elle a besoin et peut même ressentir la frustration quand les gens ne voient pas. (Manque de communication que la personne peut apprendre à faire pour être clair). Souvant subconsciemment, cette personne aime les avantages à ne pas prendre aucune responsabilité. (Un niveau d'abandon de soi).

Le Délaissé : Ils ont l'impression de ne jamais être suffisamment valorisés. Croire que les besoins des autres passent avant les siens, ou même apprendre à y faire abstraction. Cette peur intense de l'abandon peut les pousser à s'accrocher à des relations malsaines par peur de la solitude, ou au contraire, choisir l'isolement, se replier sur soi en vivant certaines situations sociales. Certaines personnes peuvent devenir réticentes à participer à des activités sociales ou à se rapprocher de nouvelles personnes. Le délaisser peut aussi décider de vivre à travers les autres. Il s'est oublié, mais verra sa vie à travers les personnages de la télé, à travers ses enfants, ses petits enfants, etc. Il a jugé que c'était terminé pour lui et donc, il misera tout pour son enfant. Certains peuvent même pousser l'enfant à travers leur propre rêve de réussir, jusqu'à en faire un trouble obsessif et pousser l'enfant à bout, avec l'exigence et le contrôle en lien avec la résistance du trouble de l'abandon.

Le Survivant : Ils évitent les risques et restent coincés dans une routine, provoquant parfois involontairement la douleur aux autres par leur propre gel émotionnel. Absence d'une bonne présence et déconnecté de leurs émotions.

Le Délinquant : Ils refusent de grandir, reste immatures et entêtés, plaisirs mesquins.

Le Fuyant : Ils nient leurs peurs et préfèrent fuir la réalité plutôt que de les affronter. Il vit dans ses illusions. Il craint d'être en désaccord, il évite tout conflit. Il fuit ses véritables besoins. Ils peuvent adopter un masque pour plaire aux autres au lieu d'être authentiques. Au lieu de reconnaître leur peur de l'abandon, certaines personnes peuvent la nier ou la minimiser, ce qui peut entraver leur capacité à gérer leurs émotions et à rechercher de l'aide. Souvent, le fuyant voyage constamment et ne reste pas longtemps en place. Certains vont déménager fréquemment pour échapper à des situations ou des relations perçues comme menaçantes. Beaucoup fuient dans le travail et les tâches, ce qui évite de faire face et de cheminer. Le fuyant est l'aveugle et ne voit pas ce qu'il doit changer et ce qui serait préférable, alors il n'y voit pas l'utilité de faire des efforts pour faire et avoir mieux (Il ne perçoit pas le mieux).

Le Bourreau Coupable : Ils se blâment constamment, se dévalorisent et ressentent de la culpabilité, ils sont souvent en réaction à l'état émotionnel des autres. Vous arrive-t-il de vous sentir mal en fonction de l’état des autres personnes autour de vous ? Voire de penser que c’est votre faute si une personne va mal, est en colère ou triste ? Vous arrive-t-il de vous sentir mal pour une situation déjà passée depuis longtemps et que l’autre a sans doute déjà oublié ? Ce sont de nombreux signes qui peuvent montrer une forte culpabilité présente.

L'auto-saboteur : Certaines personnes peuvent saboter activement leurs propres relations par peur de l'abandon. Elles peuvent créer des conflits ou prendre des décisions qui conduisent à des ruptures, même si elles souhaitent en réalité maintenir la relation.

Le Dépendant Affectif : Ces individus ont un fort besoin d'être avec quelqu'un d'autre, sacrifiant souvent leur propre identité. Ils dépendent des autres pour renforcer leur estime de soi et sont souvent très attachés aux réseaux sociaux et aux rencontres en ligne. Il a un besoin constant d'attention. Il a peur ou il a l'incapacité à prendre des décisions, ou à sortir seul, il a l’impression de ne pas être complet sans une autre personne à ses côtés. Besoin excessif de validation et d'approbation. Il a la sensation de ne pas éprouver de plaisir dans sa vie ou de jamais rien trouver d’assez passionnant à faire seul. Il oubli ses besoin et remet entre les mains des autres, le pouvoir de choisir ce qui est bon pour lui. En agissant de cette façon cette personne se met de côté et ne respecte pas ses propres envies.

L'Intolérant susceptible : Il ne tolère pas la critique et est chroniquement insatisfait, il est fermé dans ses relations. Dans ce cas il faut chercher à savoir les raisons profondes qui vous conduisent à agir ainsi.

L'Indépendant : Ils ont du mal à faire confiance à quiconque et préfèrent tout faire seuls sans demander d'aide. Ont tendance à éviter l'intimité émotionnelle et à maintenir leurs distances avec les autres pour se protéger de la peur de l'abandon. Elles peuvent sembler indépendantes et détachées.

Le dépendant consommateur : En plus de la dépendance émotionnelle, ils peuvent développer des dépendances à des substances ou comportements tels que l'alcool, les jeux, la nourriture, le sexe, au travail… Et bien d’autres encore. En présence d'un vide, d'un manque, il comble avec ces addictions. Vous pouvez regarder l'article et ceux rattachés : Les drogues ont plusieurs formes. Le but est l'effet d'auto-apaisement sans véritablement combler, régler le vide dans la relation.

L'Instable : Ou le 'borderline' est Incapable de maintenir des relations à long terme, ils vivent des relations légères et changeantes, parfois idéalisant leurs partenaires. S'attacher rapidement aux gens mais aussi les oublier rapidement. Quitter l’autre avant que ce soit lui qui nous quitte. La dépendance affective peut vous faire passer d’une admiration totale envers quelqu’un à des pensées très négatives. Vous avez sans doute eu plusieurs fois le sentiment qu’une personne n’est jamais là pour vous malgré tout ce que vous avez pu faire pour elle. Les individus ayant ce trouble peuvent osciller entre la recherche d'affection et l'évitement, ce qui peut sembler désorienté ou désorganisé.

Le polygame : Similaire à l'instable, il est cependant capable de rester dans une relation à long terme, mais avec un besoin d'avoir d'autres relations intimes avec d'autres personnes. (En cachette).

L'adapté compensatoire : Il fait référence à un transfert mal adaptif pour compenser le vieux schéma. Exemple, la pauvreté (négligence) est très lourde dans l'historique familiale. La mère, par exemple, peut décider d'élever son enfant avec des nouveaux schémas, comme le narcissisme. Pour que celui-ci reçoive tout afin de ne plus ressentir le schéma de pauvreté, de négligence (qui est encore présent, il est simplement transféré, inconsciemment et maladroitement, en narcissisme. Pour réellement régler les vieux schémas, il ne s'agit pas de faire un transfert, mais bien de prendre conscience de toute négligence, surtout avec ses proches.

L'accapareur accumulateur obsessionnel : Il accumule, amasse, collecte des objects, des biens, des outils, entasse des babioles et stocke des objets. Il ne veut pas faire de ménage et s'en départir. Ceci est lié aux troubles d'attachements et à la peur de l'abandon.

L'hypocondriaque : Crainte excessive, ou croyance d'être atteinte d'une maladie grave. Les peurs de la personne vont persister malgré les propos rassurants. Le besoin inassouvi de se faire rassurer.

L'irréaliste : Avoir des attentes démesurées envers les partenaires, ce qui rend la relation difficile. Ou avoir une tendance à idéaliser leur partenaire, les plaçant sur un piédestal et ne voyant que leurs qualités positives, même si la relation est toxique. Aussi il peut avoir tendance à vouloir ce qui lui semble inaccessible. À être attiré par des partenaires non disponibles, pouvant alors renforcer le sentiment d'abandon.

Le sauveur sacrifié : Certaines personnes peuvent se sentir compulsivement obligées de prendre soin des autres ou de sauver leurs partenaires, dans l'espoir que cela les empêchera d'être abandonnées. Certaines personnes peuvent sacrifier leurs besoins personnels et leur bien-être pour maintenir une relation, allant jusqu'à accepter un traitement, une mission, injuste ou abusif par peur de l'abandon.

Le Prisonnier Financier : Ils sont financièrement dépendants de leur partenaire, les rendant encore plus vulnérables.

L'Hypersensible : En regardant un film, en recevant la critique, en vivant une séparation, la personne réagit de manière excessive aux situations émotionnelles.

Le Mangeur Émotionnel : Les troubles alimentaires, comme la boulimie, sont des signes et des syndromes du trouble de l'abandon. Les personnes utilisent la nourriture pour combler un vide affectif. Il peut laisser l'autre dans le vide émotionnel et s'enfuit manger. L'autre peut ressentir qu'elle choisit la nourriture avant l'amour.

Le perfectionniste : En réponse du sentiment de ne pas être assez bon, il recherche la perfection, s'efforçant constamment de satisfaire les attentes des autres pour éviter d'être abandonnées, même au détriment de leur propre bien-être.

Etc.

Toutes ces manifestations peuvent découler de la peur profonde de l'abandon. Il est important de noter que ces schémas de comportement peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre et qu'ils peuvent également se chevaucher.

La relation polarisée de l'empathe et du narcissique.

Exemple, une personne que l'on va nommer Bob. Bob a les schémas du contrôlant, du malade chronique et du fuyant, il pourrait, par exemple, utiliser la manipulation avec sa vulnérabilité, afin de contrôler les autres. C'est l'histoire qui se répète, l'éternel relation du narcissique avec l'empathe. Si l'empathe, qu'on va nommer Lysa est vulnérable, avec des blessures non résolues et schémas, par exemple, du dépendant affectif, du sauveur sacrifié, de l'insécure, cette empathe s'oubliera probablement pour soigner Bob. Bob ne croit pas avoir besoin d'apprendre et de faire des efforts, car Lysa est là et reste pour lui. Est-ce une situation gagnant-gagnant ? À eux de décider. Bien que ce serait de leur responsabilité de comprendre tous les modèles et schémas transmis aux enfants qu'ils vont eux-mêmes répéter. (Très important pour eux).

Il est essentiel d'examiner votre vie amoureuse pour voir si vous vous reconnaissez dans l'un, ou plusieurs de ces schémas de comportements.

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Comment bien accompagner ces personnes ?

Lorsque vous apportez votre aide à ces personnes, il est essentiel de définir clairement les limites de votre implication, ce que vous êtes prêt à faire pour les soutenir et ce que vous ne pouvez pas faire. Gardez toujours à l'esprit votre propre bien-être émotionnel et veillez à ne pas vous laisser entraîner dans des dynamiques de soins excessifs ou malsains. Établir ces limites est crucial, car ces individus ont souvent tendance à croire qu'ils ont besoin d'une prise en charge constante, ce qui peut drainer votre énergie si vous ne définissez pas de limites claires.

Encouragez l'autonomie chez ces personnes en les incitant à prendre des mesures pour améliorer leur propre santé. Offrez-leur votre soutien, mais insistez sur leur responsabilité personnelle dans leur processus de guérison. Évitez de porter des accusations, mais veillez à ne pas renforcer les comportements mal adaptatifs. Il est important d'être empathique envers leur sentiment de solitude et d'insécurité, qui les pousse à chercher constamment l'attention. Utilisez des questions ouvertes pour les encourager à s'exprimer et à réfléchir sur leur situation.

Travaillez en collaboration avec d'autres professionnels, car certains peuvent apporter une expertise supplémentaire et contribuer à fournir des soins appropriés. Assurez-vous de rechercher la formation et la supervision nécessaires pour mieux comprendre et gérer ces situations de manière efficace.

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Les Causes Fondamentales de la Peur de l'Abandon

La peur de l'abandon trouve généralement ses racines dans l'enfance et est étroitement liée aux schémas d'attachement qui se développent à ce stade crucial de la vie.

Ces causes profondes peuvent inclure :

Les Expériences Traumatiques : Un enfant peut avoir vécu des événements traumatisants tels qu'une perte, une séparation, une absence prolongée, un deuil, etc. Qui ont laissés des cicatrices émotionnelles profondes.

Les Difficultés : Certaines situations familiales peuvent être marquées par la négligence des parents, où un enfant ne reçoit pas l'attention, l'amour, la compréhension et les soins nécessaires à son développement émotionnel. Parfois, les parents peuvent être tellement accaparés par leurs propres problèmes qu'ils ne peuvent pas répondre adéquatement aux besoins de l'enfant.

Le Manque d'Attention : Il peut arriver que l'enfant ressente le besoin de se retirer et d'éviter d'attirer l'attention sur lui-même, soit par peur de déranger ou par crainte de répercussions négatives. Cette attitude peut être une réaction à un environnement familial instable.

Toutes ces expériences peuvent contribuer à la création d'attachements anxieux chez l'enfant envers ses parents, générant de l'anxiété, une faible estime de soi et ultimement, des symptômes liés à la peur de l'abandon à l'âge adulte. C'est ce qui déterminera le niveau d'amour propre par défaut, à moins d'un travail sérieux sur soi et de développer son amour-propre.

Il est essentiel de comprendre que chaque enfant a besoin d'être entouré d'affection, de compréhension, et de soins pour se développer sainement et construire une personnalité émotionnellement autonome. Lorsque ces éléments fondamentaux font défaut, cela peut affecter profondément le comportement de l'enfant à l'âge adulte et potentiellement entraîner des troubles tels que la dépendance affective, souvent enracinée dans la peur persistante de l'abandon.

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Comprendre en profondeur le fonctionnement de l'estime de soi est essentiel :

Lorsqu'un individu provient d'un milieu négligent, il peut inconsciemment adopter cette négligence comme norme. Plus tard dans la vie, il peut considérer comme acceptables et conformes à ses propres standards des comportements qui, en réalité, témoignent d'une négligence envers lui-même et envers ses proches. Il peut ne pas reconnaître ou refuser d'admettre cette négligence, mais elle imprègne son attitude envers lui-même et les autres. Ce parent peut investir très peu d'efforts pour lui-même et pour ses proches, en dehors de ses propres normes, et ceux qui l'entourent doivent se conformer à ce schéma, renonçant à leur propre bien-être, ou ils devront prendre leurs distances individuellement. Malheureusement, cette approche n'est pas propice à un fonctionnement d'équipe harmonieux. Le succès ne s'atteint généralement pas en solitaire, et persister dans cette voie conduit à davantage de négligence.

Il est primordial de prendre du recul et d'évaluer objectivement le niveau de négligence, car elle peut revêtir diverses formes. Cela pourrait par exemple ne pas changer la situation, l'accepter et se réconforter... Cela reste dans la même situation négligente.

Autre exemple, Cette personne possède un grand talent d'une valeur inestimable, mais il va accepter un salaire modeste en disant que cela lui convient. Alors qu'avec ce talent, il aurait pu faire équipe avec ses proches et créer une vie de rêves pour lui et pour toute sa famille. Mais son petit salaire et ses bas troués son bien correct pour lui... En bref, cela ne fait pas une équipe bien forte, mais plutôt une équipe délaissée, en survie, négligée avec peu de moyens.

Cette dynamique résulte d'un manque de limites saines au sein de l'équipe. Les membres de cette équipe peuvent négliger des aspects essentiels de leur bien-être, comme une alimentation saine, un sommeil suffisant, un salaire adéquat, un maintien d'une bonne santé, d'avoir une belle vie, de réaliser ses rêves, etc. Ces négligences peuvent ne pas être alignées avec vos besoins pour progresser, mais pour eux, elles sont tolérées, voire normales. Dans ce contexte, il est peu probable que les limites saines soient respectées. Au contraire, elles risquent d'être minimisées ou ignorées...

En fin de compte, il est crucial que l'équipe partage un désir commun de progression. Si les autres membres de l'équipe sont résolus à stagner, vous pourriez être amené à reconsidérer votre environnement pour ne pas vous laisser entraîner par leurs limites.

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Comment Aider Quelqu'un à Prendre Conscience de Son Comportement ? :

Faire prendre conscience à une autre personne de son comportement peut s'avérer être un défi de taille, car cela dépend en grande partie de la volonté de cette personne de reconnaître et vouloir changer son comportement problématique.

Voici quelques approches à envisager pour aider quelqu'un à prendre conscience de ses actions et de leurs motivations :

Expliquer les Conséquences : Abordez les conséquences de manière respectueuse, en mettant l'accent sur l'impact de leur comportement sur leur santé et leur bien-être. Fournissez des informations objectives sur leur situation actuelle et leur comportement. Par exemple, vous pourriez dire : "J'ai remarqué que lorsque nous parlons de votre santé, vous semblez souvent évoquer des obstacles plutôt que des solutions. Pourquoi pensez-vous que cela se produit ?"

Poser des Questions Réfléchies : Encouragez la réflexion en posant des questions sur leurs motivations et leurs besoins sous-jacents. Par exemple, demandez : "Comment vous sentez-vous lorsque vous êtes malade ? Comment pensez-vous que vous vous sentiriez si vous étiez en meilleure santé ?"

Proposer des Alternatives Positives : Si leur comportement est lié à un besoin d'attention, suggérez des moyens plus sains d'obtenir de l'attention et de la validation. Offrez des idées constructives pour répondre à leurs besoins émotionnels de manière plus équilibrée.

Faire Preuve de Patience : Comprenez que le changement de comportement peut être un processus long et parfois difficile. Respectez le rythme de la personne et évitez de la précipiter. Leur prise de conscience peut nécessiter du temps.

Partager des Témoignages Inspirants : Parfois, entendre les expériences de personnes qui ont surmonté des comportements similaires peut être motivant. Partagez des récits de réussite ou de transformation pour illustrer que le changement est possible.

Il est crucial de noter que, malgré tous ces efforts, certaines personnes peuvent être réticentes au changement ou avoir des motivations profondément enracinées pour maintenir leur comportement mal adaptatif. Dans de tels cas, il est souvent nécessaire de recourir à l'expertise d'un professionnel de la santé mentale pour explorer en profondeur les causes sous-jacentes du comportement et élaborer un plan de traitement approprié.

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Comment Surmonter la Dépendance Affective.

Surmonter la dépendance affective demande une grande honnêteté envers vous-même. Ce processus peut être difficile, mais il est essentiel pour votre bien-être émotionnel. Voici quelques étapes pour avancer dans cette démarche :

Comprendre les Causes : Explorez les expériences de votre enfance qui ont pu contribuer à la dépendance affective. Cela peut inclure des blessures émotionnelles, des pertes, des séparations, ou des négligences. La compréhension de ces causes est fondamentale pour vous détacher du passé et des peurs qui y sont liées. En d'autres mots, comprendre quel type de relation nous avons avec nos parents et quels types de modèles d'attachement ont été suivis peut-être une étape importante dans l'étude des causes du syndrome d'abandon. Pour cela, vous devez prendre le temps de faire une petite introspection de votre vie. Les relations passées sont examinées pour comprendre comment elles ont influencé la dépendance affective. Cette exploration permet de guérir les blessures émotionnelles ainsi que les failles développementales.

Pardonner : en essayant de mieux comprendre d'ou vient chaque schéma et lâcher prise. Il est important de visualiser régulièrement ce qui serait mieux, ce qui serait préférable. N'hésitez pas à faire appel à un ou à plusieurs thérapeutes afin de vous éclairer dans le processus et agir pour le mieux.

Accepter ses Peurs : Reconnaissez et acceptez vos peurs liées à l'abandon. Elles ne sont pas négatives, mais elles révèlent ce qui demande de l'attention et du travail, elle apporte la clarté et le chemin à prendre pour aller mieux. Il est crucial d'apprendre à la reconnaître, à l'accepter, l'étudier, afin de pouvoir la surmonter. Nier ou fuir ces peurs ne fait que perpétuer les répercussions dans votre vie et celle de l'entourage. On peut grandir seulement dans la vulnérabilité... Pas de problème, pas de changement. La vérité est que la vulnérabilité, c'est une ouverture pour faire mieux. (Donc une chance que les gens ressentent encore de la vulnérabilité, sinon, rien ne pourrait s'améliorer et tout serait très limité.

Explorer ses Émotions : Développez une plus grande autonomie émotionnelle en apprenant à reconnecter avec leurs émotions, leurs sensations corporelles et leurs besoins actuels, de manière saine. Ce qui peut les aider à mieux comprendre leur dépendance affective. Identifiez les schémas de comportement destructeurs et ajustez-les. Prenez la responsabilité de vos émotions, de vos besoins, et de vos actions.

Pratiquer la Solitude Épanouissante : Apprendre à être bien en votre propre compagnie est une étape importante à laquelle chacun doit faire face tôt ou tard. Faites des activités seuls qui vous plaisent. Se connaître est également important pour vivre une relation saine, où vous êtes libre de vous exprimer et d'être vous-même, sans encourir ni complaisance ni mensonge. Puis avec le temps, vous verrez que faire des activités sans votre partenaire ce n’est pas si désagréable. Ce moment venu, vous pourrez considérer que vous avez déjà fait d’énormes progrès dans votre bien-être. La peur de l’abandon commence à s’éloigner petit à petit de votre vie. Cela renforcera votre estime de vous-même et vous aidera à réduire la dépendance aux autres pour votre bonheur. En embrassant la solitude, vous cultivez la capacité d'aimer, ce qui vous ouvre la voie à un partage et un échange authentique, dépourvus de désir de possession ou de contrôle, et exempts de dépendance, de limitation et de réduction.

Gagner en Confiance en Soi : Vous avez de belles qualités en vous qui ont plu à cette personne. Cette personne a aimé de nombreuses choses chez vous au début de votre relation. Ces choses, vous les avez toujours. Je conseil de pratiquer et renforcir l'amour propre qui est exactement comme un muscle à entretenir. Vous pouvez mettre en place un rituel d’affirmations positives vous concernant. Reconnaissez-vous comme une personne merveilleuse qui mérite d'être aimée. Un abandon immédiat dans l'enfance peut conduire à se sentir mal et indigne d'amour, à développer un tel concept : "si j'avais été meilleur ou meilleur, il ne m'aurait pas abandonné". En tant qu'enfants, nous avons tendance à voir notre propre culpabilité et responsabilité dans l'abandon, détruisant progressivement notre estime de soi. Nous devons sortir de cette boucle, cesser de blâmer et analyser la situation réelle de notre enfance. Il est important de renforcir l'estime et la confiance en soi.

Apprendre à dire non : Il est impératif de comprendre que chaque fois qu'on dit oui et qu'on aimerait dire non. C'est nous même qui s'abandonne et qui s'abuse. Certains appellent cela la loyauté, l'amitié, l'amour. Vous espérez que quelqu'un voit comment vous êtes bon et merveilleux, mais ça ne fonctionne pas de cette façon. Vous devez vous choisir et c'est comme ça qu'on les enseigne, en se choisissant soi-même.

Entourez-vous de Personnes Soutenantes : Entourez-vous des bonnes personnes qui vous aiment tel que vous êtes. Apprenez à bien les connaitre et aussi à vous faire connaitre. Nous devons prendre notre espace et notre temps pour nous exprimer comme nous devons laisser à l'autre, le chemin et le temps de s'exprimer, sans se précipiter à répondre. Établissez des limites saines dans vos relations.

Lâcher Prise sur les Personnes Indisponibles : Acceptez que certaines personnes ne soient pas disponibles émotionnellement. Laissez-les partir sans regrets ni paranoïa. Dirigez votre attention vers ceux qui veulent vous connaître.

Cultivez le détachement : Cultivez le sentiment de liberté que rien ne vous possède, que rien ne vous contrôle, que rien ne vous garde attaché. N'ayez pas peur de vous défaire de votre ancienne version de vous-même et de vos habitudes passées, même si cela semble perturber ceux qui tiraient profit de votre ancienne façon d'être. Soyez libre et fier.

Faites Preuve de Patience : Le processus de guérison peut prendre du temps, alors soyez patient et gentil avec vous-même. Chaque petite étape compte dans votre cheminement vers l'autonomie émotionnelle.

Passer à l'Action : Enfin, rappelez-vous que l'action est la clé pour surmonter la dépendance affective. Agissez dans le présent et favoriser la prise de conscience, l'exploration émotionnelle, l'autonomie, et la responsabilité personnelle. Regarder vos relations, votre passé, vos parents, vos actions, vos émotions, vos réactions, etc. Regardez les différents modèles de comportements et cibler ce que vous portez. Demandez de l'aide au besoin. En suivant ces étapes et en recherchant un soutien professionnel si nécessaire, vous pouvez progressivement surmonter la dépendance affective et développer des relations plus saines et équilibrées. La clé réside dans votre engagement envers votre propre bien-être émotionnel et votre désir de vivre des relations épanouissantes.

Laisser la peur, la raison et la fausse sécurité : Oser plutôt écouter et suivre votre intuition. Oser dire tout librement, Oser réaliser vos rêves, osez enfin de vivre !

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Sources :

https://dependance-affective.fr/la-peur-de-labandon

https://dependance-affective.fr/dependance-affective

https://dependance-affective.fr/peur-de-labandon

https://www.psychologue.net/articles/peur-de-labandon-et-du-rejet-quelles-solutions

https://www.psychologue.net/articles/la-dependance-affective-exploree-a-travers-la-gestalt-therapie-integrative

Osez dire non : https://dependance-affective.fr/oser-dire-non-chronique