La Colère

La Colère. L'émotion qui demande d'avoir des limites et de les faire respecter.

ÉMOTIONS

Par Alex Lange N.D.

2/24/20234 min read

L'émotion de La colère : Émotion de force vitale élevée. (Ceux qui sont dévitalisés peuvent moins la vivre et la sentir, c'est donc un signe de santé).
On peut la reconnaître physiologiquement : L'énergie monte, le coeur bat rapidement, les nerfs se contractent, Mâchoire crispée, sourcils qui froncent, poings fermé et serré, envie de crier, d'attaquer, de démolir, de me défendre. Émotions subjacentes : agitation, trouble d'attention, agressivité, irrité, exaspéré, inquiet, frustré, stressé, anxieux, voir déprimé.
Pourquoi : Je ne me fais pas comprendre. Mes valeurs sont bafouées. Je ne suis pas respecté, au lieu d'écouter et de m'aider à atteindre mes besoins, ils abusent et m'accusent d'être agressif. Ou bien par exemple, je me fais voler mes idées et ma place n'est pas reconnue. Je n'arrive même plus à l'exprimer, ni à fixer mes limites, c'est l'injustice total et c'est assez ! Mes besoins de bases, mes besoins de sécurité, mes besoins d'appartenance, mes besoins d'estime et d'accomplissements, ne sont pas accessibles et on ne m'aide pas à les atteindre. L'émotion de colère me montre que je ne me protège pas bien et que mes besoins fondamentaux sont menacés.
Lorsque nous passons à la colère, c'est un point de bascule. La vrai colère est pour défendre et non pas pour détruire. Quand je ne peux pas utiliser la colère sainement, je retourne aux émotions plus basses: en gèle, en tristesse, en dégoût, en fuite. Cela cause inévitablement un état dépressif, l'équivalent de l'impuissance. Car nous avons le choix de monter le flow de l'énergie vitale, ou d'abaisser le flow. Le code morale nous a apprit que l'énergie de la colère était négative, alors nous avons tendance à l'enfermer, c'est ce qui créer la boule de rage. C'est elle qui est la véritable énergie dévastatrice. Si je ne peux pas, elle se referme en moi, sous forme d'anxiété, d'énervement, d'irritations, d'acidité, de brûlures, allant même jusqu'à développer une tumeur, etc...
Si la colère est chronique, c'est une habitude malsaine, qui ne sort pas. C'est le produit, la rage qui tourne. Parce que on a jamais enlevé, ou réglé, ou reçu l'aide pour l'injustice. Donc, la colère fait une boule qui se transforme en rage et/ou en déprime. La colère est en faite, une partie de notre pouvoir. La colère est un ingrédient clé, garder secret que nous devons débloquer, pour ne plus être en gèle et pouvoir en sortir. Si je laisse la boule, tout le reste ne monte pas et en sera affecté. De la créativité, de l'amour donné et reçu, ma connexion, mon efficacité, mon rôle collectif, mes succès, tout ça est relié, car la base est gelée.
Ce que je n'ai pas besoin : La honte, la culpabilité, la punition de ressentir des émotions. Prendre des substances pour contrôler ces émotions. Alors que le besoin est d'être considéré, pas d'être intoxiqué, ou puni... Ce que j'ai besoin : D'être considéré, d'être respecté, d'être reconnu. D'être écouté et de sentir que l'autre fait des vrais compromis. Me faire comprendre sur mon injustice que je vis. J'ai besoin de fixer mes limites et dire NON, c'est assez !
Comment la sortir sainement ?
- Besoin d'espace sécuritaire pour évacuer la rage.
- Besoins d'être confortable à vivre la colère. En cas de gèle, on peut commencer doucement en essayant de monter l'intensité graduellement. Cela peut aussi se faire à travers un sport, ou une création artistiques. Il y a des méthodes, des exercices à faire pour s'y habituer, comme tordre une serviette lors d'une irritation. Demo (anglais) ici https://www.youtube.com/watch?v=4wdeBJ39Cuw
À noter que le niveau d'amour propre détermine comment on va se défendre pour nos besoins fondamentaux. Peu d'Amour propre, on ne se défend plus... L'Abus reste, perdure et rien ne l’arrête. Défendre nos besoins fondamentaux collectifs, est ce que l'on doit défendre en premier. Si ce n'est pas important pour vous, de défendre les besoins fondamentaux, cultivez votre Amour-propre, elle est trop basse et vous ne vous défendez plus et/Ou vous êtes en gèle à un haut niveau.
La colère est l'énergie qui nous permet de nous défendre et prendre action pour régler les injustices. Le corps est intelligent et ce que nous étouffons aujourd'hui, lui, il en tient compte. Il coupe et ne garde simplement que le plus important, soit ce que vous utilisez. Si on coupe la colère, on va simplement ressentir la dépression... Quand notre code moral s'y oppose à première vue, on ressent souvent le dégoût.
La colère lié à l'amour est une bonne chose, car nous aurons de bonnes limites. On ne se fait pas de mal à soi, ni aux autres. On ne se met pas en situation de danger, ou qui pourrait trop nous hypothéquer... On doit alors s'organiser pour régler ces injustices, sinon, la colère n'est jamais totalement traitée.
Loi de l'attraction :
N'ayez pas peur d'extérioriser la colère, car on la libère à mesure. Ce qui est bien pire, est de l'étouffer à l'intérieur, ne plus la sentir, car elle est là oubliée, noyé dans l'alcool, le sucre, l'acidité, les divertissements, les fuites et pertes de consciences avec la réalité, etc. et le nettoyage ne se fait pas. Cela crée plus d'impuissance et de rejet de soi dans le moment présent. Comme rejeter nos côtés jugés négatifs (colère) et se permettre d’être juste positif, ainsi ne pas régler nos besoins fondamentaux non entendus. Cela crée la rage, la charge, le combat et la guerre en soi qu'on essai d'enfermer, d'oublier. Lui dire tumeurs...Pour défendre nos besoins, ça prend : La colère saine et l'amour propre riche. L'abus continuera tant que la colère saine ne l’arrête pas. Merci, prenez soin de vous.