Briser le Cycle de la Dépression et sa Contagion.
La dimension relationnelle de la dépression profonde.
LES RELATIONS INTERPERSONNELLESÉMOTIONS
Briser le Cycle de la Dépression et sa Contagion.
L'article ne se concentrera pas sur les aspects biologiques, mais plutôt sur la dimension relationnelle de la dépression.
La dépression, cet état souvent invisible et mal compris, demeure un fardeau pour de nombreuses personnes. Son caractère insidieux s'est insinué dans les rouages de la société depuis des décennies, modelant la façon dont beaucoup perçoivent et vivent leur existence. Malheureusement, une croyance persistante prévaut, incitant à accepter cette condition comme une composante inévitable de la vie.
Souvent, dans le cas de la dépression, l'entourage n'identifie pas les signes révélateurs de cette souffrance intérieure. Ils intègrent cet état dans leurs fondations, le considérant comme la norme de la vie.
Ils demeurent ainsi dans l'ignorance, incapable d'admettre l'état de profonde détresse dans lequel ils se trouvent. Pour eux, cet état est perçu comme normal...
Voyons l'impact sur les autres personnes en relation avec eux.
Par conséquent, les personnes en relation avec l'individu dépressif pourraient se sentir responsables du mal-être ressenti par celui-ci. C'est malheureusement la personne qui ressent cette dépression qui se retrouve à prendre des médicaments et traitements. Cette confusion survient du fait que l'entourage ressent la détresse alors que la personne affectée semble ne rien ressentir du tout, car un gèle émotionnel s’établit dans la dépression profonde.
Ceux souffrant de dépression profonde peuvent ne pas se traiter correctement, tandis que ceux qui perçoivent encore leurs émotions pourraient croire à tort qu'ils ont besoin de traitement, simplement parce qu'ils ressentent quelque chose de lourd...
La vérité sous-jacente à la dépression profonde réside dans l'engourdissement émotionnel. La personne affectée cesse progressivement de ressentir les émotions de manière authentique, laissant place à un sentiment de désintérêt profond. Ce gel émotionnel crée une sorte de distance par rapport à ses propres sentiments, masquant la véritable cause du mal-être.
Les effets du gèle émotionnel sont la fermeture. Donc, la tendance à se renfermer sur soi-même. C'est pourquoi ces personnes vont simplement répondre : Je ne veux pas, ça ne me tente pas. cela ne m'intéresse pas, je n'y crois pas, j'en ai pas besoin, etc. Ces personnes sont fermés et ne souhaitent pas faire d'effort et ne veulent pas rien faire en équipe. Ils vont alors établir une routine de survie et ne voudront pas changer cela. Donc autour d'eux tout est fermé... Ils vont chercher la dopamine rapide pour combler les vides émotionnels et c'est tout. Leur but c'est un effet rapide de réconfort sans réellement apprendre la bonne gestion émotionnelle, laissant les relations dysfonctionnelles... Ceci est même relié à l'économie et aux faillites, chez les citoyens. Certains appellent cela 'une société shut down'. Il reste alors que les multinationals distributeurs de dopamine et c'est un plan voulu dans l'industrie et le marketing...
L'état dépressif va impacter leur cerveau, coupant la créativité et la capacité à sortir de la boîte, (ils n'ont plus d'idées), les plongeant dans un mode automatique, limitant ainsi les opportunités de la vie. Comme la guérison, le travail d'équipe, le développement et l'épanouissement.
Le gros problème est que ceux qui sont fermement et solidement encrés, au plus profond d'eux-même, dans leur fondation basée sur un état dépressif, ne prennent pas de médication, ou de traitement. Ils vont malheureusement nier, dans leur gèle. leur fermeture impact et handicape énormément l'entourage. Ils ne voient pas, mais leur vie est basée sur leur état. Malgré eux, la dépression mène leur vie et celle de leur entourage. On les entend souvent dire : 'C'est comme ça la vie, on peut rien faire'. L'impuissance est toujours rapidement présent et dominant à tord... Autour d'eux tout sera gelé, l'entourage y comprit... Cela résume la cruauté passive pour l'entourage dans un milieu dépressif non soigné.
Pour briser ce cycle :
La prise de conscience est un premier pas essentiel pour changer l'état. Beaucoup se contentent de traiter les signes extérieurs sans s'attaquer à la racine du problème. Ils s'installent dans une acceptation tacite de leur situation et se conditionnent à ne pas prendre les décisions cruciales qui pourraient améliorer leur existence.
Il est important pour eux d'apprendre à voir et admettre leurs peurs, apprendre à les surmonter et prendre de meilleurs décisions.
Malheureusement, la rapidité à recourir à la médication pour atténuer les symptômes, sans s'attaquer à la cause profonde, devient une solution de facilité, mais qui ne traitera jamais les causes réelles. Oui, car le mal-être sert à apporter les bons changements. Si la personne ne ressent plus et se gèle, aucun changement verra le jour... Donc essayer de se changer les idées pour ignorer et ne plus ressentir de négatif, c'est l'opposé de la véritable guérison. Exemple de guérison : Ce n'est pas se forger une bulle anti-émotion, lorsqu'on croise un sans abris par exemple, mais bien de ressentir sa détresse et aider son prochain... La guérison ne serait pas de devenir narcissique et égoïste, mais plutôt ouvrir à l'empathie et à l'entreaide.
Pour les personnes plus profondément atteint, ils doivent alors comprendre leur gèle émotionnel. Entrevoir la dépression est le premier pas. Et admettre qu'ils ont besoin d'aide...
Pour les autres personnes, il ne suffit pas de simplement masquer les symptômes, mais plutôt d'identifier les racines sous-jacentes. Cette démarche exige de considérer la dépression dans sa globalité, de comprendre ses aspects mentaux, émotionnels, relationnels et parfois physiologiques.
Le chemin vers la guérison implique un réel engagement envers le changement. Prendre des décisions, faire des actions...
Embrasser une approche proactive, de remettre en question les schémas de pensée établis et de prendre des décisions conscientes pour une vie meilleure.
En fin de compte, la dépression ne devrait pas être considérée comme une fatalité. Il s’agit plutôt de la RECONNAITRE. Reconnaître sa présence est un premier pas essentiel, mais le véritable pouvoir réside dans la volonté de s'attaquer à ses racines, de faire des choix conscients et de s'engager dans un processus de guérison. Sortir du déni, accepter la responsabilité et s'engager dans un changement actif est le moyen le plus puissant de briser le cycle de la dépression pour mener une vie plus épanouissante et équilibrée.
Pour aller plus loin, je recommande de lire ces articles : Les Émotions 101 + Les étapes pour avoir la clarté afin d'atteindre vos objectifs personnels ou collectifs, ainsi que Comment se motiver et maintenir la motivation ? et La Peur : Gardienne de l'État Dépressif. Certainement utile afin de cheminer, mais également, il est très important d'avoir des objectifs clairs afin de créer et avancer avec sens et de manière significative.